22 octobre 2007

Ces étrangers, bis...

Paul Eluard les appela "ces étrangers d’ici qui choisirent le feu", et Aragon ces "vingt et trois étrangers et nos frères pourtant".

Une allée du cimetière du Père-Lachaise à Paris rappelle le souvenir de leur sacrifice.

Quand ils s'engagèrent aux côtés de leurs frères et soeurs d'armes français, on ne leur demanda pas de tests A.D.N..

Ceux qui les pourchassèrent, les arrêtèrent, les torturèrent parfois - collaborateurs zélés des R.G., Police de Vichy, miliciens - avaient souvent une carte d'identité nationale française en bonne et due forme.